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Curiosités

Borne n° 1

Délimitant la frontière Ouest de la Suisse avec la France, elle constitue le point de départ des marquages qui jalonnent notre pays. Et ce n’est pas un hasard si le 4 septembre 1993, les bureaux des Grands Conseils de Suisse alémanique, du Tessin et de Genève, ainsi d’ailleurs que les Autorités françaises, se sont rencontrés symboliquement autour de cette borne pour concrétiser son existence et visualiser cette limite qui existe depuis 1816.

En 1816 l’empire napoléonien s’écroule. Les vainqueurs se partagent ses dépouilles. Le Piémont et Genève, un temps annexés par la France, retrouvent leur indépendance. Un accord est passé entre le Piémont d’un côté, la Suisse et le canton de Genève de l’autre, au sujet de la frontière. Celle-ci fait l’objet d’un procès-verbal d’installation en 1819.

 

Petit coup d’oeil … il faut remarquer la particularité résultant de ce traité, ne manquant pas d’étonner ou d’induire en erreur de nombreux promeneurs. En effet, certaines bornes portent un S et un G : S comme royaume de Piémont-Sardaigne (et non comme Savoie, puisque celle-ci n’a été rattachée à la France que le 24 mars 1860) et G comme Genève.

Des aigles sardes ou des armoiries genevoises ornent quelques bornes, placées à des points de passages importants.

Curiosités - borne S
Curiosité - Borne G
Curiosité - Borne Chancy

Les Bois de Chancy

Le Bois des Bouchets

Balade aux pays des chênes :

La forêt est un univers où la nature s’épanouit de la manière la plus complète. Les végétaux quittent le sol et deviennent arbres, embrassant le ciel en développant leurs couronnes soutenues par les piliers des troncs et la charpente des branches.

Comment, dans cet écosystème parfait, les différents arbres cohabitent-ils et qui sont-ils ?

Quelles relations ont-il tissées entre eux et avec la faune ?

D’accès facile, sans aucun dénivelé, c’est le circuit idéal pour la balade familiale. Quelques endroits peuvent être boueux.

 

Le Bois de Fargout

Balade au Far West de l’Helvétie :

La jungle du Vallon du Longet, avec sa passerelle suspendue, ouvre l’accès d’un petit paradis naturel occupant la pointe la plus occidentale de l’Helvétie. Un coin de pays marqué par la présence du Rhône, tranquille et puissant, que l’on oublie, masqué qu’il est derrière le rideau de sa végétation riveraine. La forêt opulente des pentes fraîches du Bois de Fargout, arbres géants, ruines romaines et vieilles bornes donnent à ce terroir reclus aux confins une âme bien particulière.

Un circuit plus long existe, fait de nombreuses montées et descentes. Par temps pluvieux la glaise colle aux semelles, quand elle ne nous fait pas traîtreusement glisser. De bonnes chaussures et un minimum de forme sont indispensables.

Suivez le guide !

Yop l’écureuil, mascotte du Service des forêts, de la protection de la nature et du paysage, va aiguiser votre curiosité et vous donner quelques clés pour ouvrir les grandes et petites portes donnant accès aux secrets de la forêt.

Le Guide des Bois de Chancy est en vente au secrétariat de la Mairie pour la modique somme de CHF 5.–.

Tuilerie romaine

Dans les Bois de Chancy, sur une petite éminence surplombant le Rhône, un atelier de tuiliers est établi dans les ruines d’un temple gallo-romain, à la fin du 2ème siècle – début du 3ème siècle après J.-C. -. À une atmosphère paisible, vouée à la vénération d’une divinité dont l’effigie était conservée dans la cella du temple, succède une intense activité artisanale liée à la fabrication de tuiles.

Pendant une centaine d’années au moins, le feu a sans cesse crépité dans les alandiers des fours de Chancy pour cuire les volumineux chargements qui comptaient plusieurs milliers de tuiles.

La cuisson est un processus lent permettant d’éviter les fissures dans les tuiles, ou parfois même leur éclatement, provoquées par les chocs thermiques.

Durant  la première opération, il s’agit de débarrasser l’argile de son eau : la température est relativement basse et l’alandier est fermé pour éviter les retours de flammes. Il est ensuite ouvert et rechargé en combustibles jusqu’à ce que le feu atteigne une température de 900°. Il ne faut pas moins de trois à sept jours pour obtenir une telle chaleur.

Le tuilier gallo-romain se laissait guider par la couleur des flammes pour savoir quel palier de température il avait atteint. La phase de refroidissement dure une semaine : l’alandier est refermé afin que les réactions de combustion puissent se poursuivre lentement, évitant ainsi les variations de température trop brusques. Il faut donc compter deux semaines en tout pour la cuisson d’une fournée !

Au haut Moyen Âge, ce fourmillement industriel cessera pour laisser place à une grande construction sur poteaux de bois, fondée sur les structures précédentes, servant à une activité agro-pastorale ou comme habitat.

Texte et photo du Service cantonal d’archéologie